
Habiter son Temps
Créer pour habiter son temps.
Sur cette page, nous rassemblons nos projets artistiques, expositions, films, éditions, oracle...
comme autant de traces sensibles qui explorent le rapport au temps, à la matière et au monde.

Sadhana
Série vidéo, 2023-2025
Sadhana est une série qui offre un regard sur la pratique quotidienne, elle questionne notre engagement vis à vis de nous même, et met à l'honneur des kryas et le yoga en général
FILMS

Le Pas-Sage des Saisons
Les métamorphoses du fragile
série de collages, compositions, différents formats, 2023
Ce travail est une invitation à contempler les cycles de la nature, réinterprétés et mis en lumière par la main humaine. Chaque feuille, chaque fleur a été ramassée et préservée dans le territoire du Perche. Elles portent en elles le passage des saisons, leurs nuances, leurs déclinaisons infinies. En les transformant par le collage et d’autres gestes, leur vie se prolonge : elles deviennent matière à récit, porteuses d’un message. Le parfait y côtoie l’imparfait, le délicat se mêle à l’altéré. Rien ne disparait vraiment. La mort n’est qu’un pas-sage, une transition vers une forme plus mature, plus subtile. Ces compositions racontent ce mouvement continu : celui de la nature qui se décompose, se réinvente et renaît,celui que nous traversons, nous aussi, à chaque transformation.
EXPOSITIONS

Habiter le Provisoire
Une manière d’habiter le monde
série photographique, différents formats, 2025
Habiter le provisoire, c’est apprendre à vivre dans l’entre-deux : entre ce qui s’élève et ce qui s’effondre, entre ce qui naît et ce qui s’efface. C’est accepter que toute forme, qu’elle soit architecturale, affective ou temporelle, soit transitoire par nature. Dans les architectures de paille photographiées par Niels Benoist, cette pensée prend forme tangible. Ces immeubles de foin, dressés au cœur du paysage, incarnent l’illusion d’un habitat stable et pourtant, tout y est appelé à se dissoudre. Ils traduisent une poétique de l’instable, où la matière du monde devient miroir de notre propre précarité. Ces structures temporaires ne représentent pas un échec de la construction, mais un éloge du vivant, dans son caractère changeant, vulnérable et respirant.










